Vous êtes victime d’un accident ou d’une faute médicale
Dans la majorité des cas, vous serez soumis à la législation découlant de la loi du 4 Mars 2002 dite Loi Kouchner.
En effet cette dernière s’applique à tous les accidents médicaux à compter du 4 septembre 2001.
Pour les accidents réalisés avant cette date, c’est l’ancienne législation et sa jurisprudence qui s’appliquent.
Établir une faute contre le médecin ou l’établissement de soins
La loi de 2002 prévoit une indemnisation en cas de faute prouvée.
Elle a toutefois mis en place un système d’indemnisation basée sur la solidarité nationale en cas d’aléa thérapeutique.
Les médecins ont une obligation dite de moyens. Ils ne peuvent vous garantir la guérison.
Par contre, ils doivent mettre tout en œuvre pour vous soigner efficacement.
La faute éventuelle pourra relever d’une erreur de diagnostic, d’un défaut de maîtrise technique, d’un défaut de surveillance…
Attention toute erreur n’est pas une faute. Il y a faute quand l’erreur, en fonction de la situation, n’aurait pas dû être commise. Il n’y aura pas faute si les données de la science, à ce moment-là, ne permettait pas au médecin d’agir autrement qu’il l’a fait.
De la faute il faudra en rapporter la preuve. Elle sera obtenue, ou non, par une expertise médicale.
Toutefois, avant de saisir toute juridiction, nous aurons pris soin de faire valider notre hypothèse par un médecin.
Ce médecin-conseil pourra vous assister lors de l’expertise et contester, si besoin est, les conclusions de l’expert ou du médecin assistant la partie adverse.