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Pourquoi se faire assister par un avocat ?

Pour ne pas être seul

Pour avoir réponse à ses questions

Pour éviter des erreurs préjudiciables

Quelques conseils de bon sens :

Avant de vous lancez seul, pensez à consulter un avocat.

  • Même une seule fois, sans lui confier aucune procédure si vous hésitez.
  • Sachez que votre adversaire est le plus souvent entouré de services juridiques internes, de cabinets qui l’épaulent, en particulier s’il s’agit d’une compagnie d’assurance
  • Ne vous croyez pas, a priori, suffisamment armé pour faire face.

Se défendre ne s’improvise pas : c’est un métier

L’avocat ne doit pas être celui qu’on consulte en dernier recours : Il faut le consulter rapidement avant que des décisions irrémédiables ne soient prises.

  • Il existe des aides prévues par la loi, des contrats de protection juridique qui peuvent vous aider à prendre en charge tout ou partie des frais d’avocats.
  • Enfin ceux-ci, en raison de leur déontologie, sont toujours prêts à étudier toutes les possibilités pouvant vous permettre d’accéder au droit.

Pour la plupart des justiciables n’ayant jamais eu de contact avec la justice, le rôle de l’avocat est très confus et pour beaucoup d’entre eux plus on se passera de ses services, mieux la vie sera.

L’avocat est un auxiliaire de justice.

En prêtant serment à l’aube de son entrée dans la profession, l’avocat prend acte qu’il exercera une activité réglementée et pour laquelle il sera amené à rendre des comptes

A la différence d’autres prestataires de service, il est soumis à une déontologie et un règlement  stricts qui régissent les rapports qu’il va entretenir avec ses clients comme avec ses confrères.

L’avocat assiste, voire représente, son client juridiquement

Cette assistance peut se faire avant la naissance des litiges, en aidant son client justement à les éviter à travers une activité de conseil, la rédaction des actes (contrats, accords…) ou l’assistance à la négociation. On parle alors d’activités juridiques.

Il peut être à ses côtés lors d’une transaction mais aussi, bien-sûr, pour engager une action en justice ou l’accompagner dans sa défense devant les tribunaux. On parle alors de d’activités judiciaires.

En quoi consiste concrètement son travail ?

Une activité d’accompagnement, de guide dans les méandres du droit.

  • Quand un litige est né, l’avocat va tout d’abord « traduire » les termes du litige en langage juridique.

Il va devoir rechercher le cadre législatif, réglementaire dans lequel s’inscrivent les demandes et mésententes des personnes en conflit, étudier les fondements juridiques applicables, c’est-à-dire les éléments de lois, de jurisprudence, de doctrine utiles au cas qui lui est présenté.

Pour cela il va devoir préalablement faire « accoucher » son client de son problème, en l’interrogeant, en l’écoutant.

  • Il va ensuite construire son dossier en rassemblant les éléments de preuve nécessaires à remporter la conviction du juge ou à ébranler l’argumentation de la partie adverse.

Le professionnel devra réfléchir aux éléments susceptibles d’administrer la preuve de ce qui est allégué.

Il sera alors très souvent amené à inviter son client à faire certaines démarches qui n’avaient pas été entreprises (recueil d’attestations, de témoignages de proches, de photos, de certificats médicaux ou de tout autre professionnel, relevés bancaires ou recherche de duplicata de chèque etc.).

Il peut être amené à interroger d’autres professionnels, du droit ou de secteurs autres, afin de compléter ses connaissances (médecins, architectes…).

A cela s’ajoute la lecture des textes, de la jurisprudence, d’articles de presse…

Il va étudier scrupuleusement des pièces, celle de son client ou celle de la partie adverse, afin de les analyser, les « interroger », rechercher leurs failles éventuelles, ce qu’elles disent ou omettent…

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Une grande partie de son travail va être réalisée dans son cabinet, avant la plaidoirie : lecture, recherche, rédaction.

L’autre partie sera les échanges avec son client afin de lui fournir toutes les informations utiles à la compréhension de ce qui se joue pour lui.

La présence de l’avocat n’est rendue obligatoire par la loi que pour un nombre restreint d’actions en justice.

Aussi, connaissant peu son rôle et l’apport qu’il représente, craignant d’avoir à supporter des honoraires mal définis, beaucoup de personnes renoncent tout de suite et a priori à faire appel à ce professionnel du droit quand ils n’y sont pas légalement obligés.

Ils lui préfèrent parfois des structures privées qui ne présentent pas les garanties offertes par l’avocat.

Ces structures sont créées dans un but très lucratif et se révèlent, au final, plus onéreuses pour le client qu’un avocat.

Ce dernier est soumis à une réglementation très encadrée et les structures privées n’endosseront jamais aucune responsabilité professionnelle en cas d’erreur.

Le travail de l’avocat et sa plus-value ne sont pas palpables mais ils sont bien réels.

Sachez surtout qu’à deux, assistés et accompagnés par un professionnel du droit, vous serez plus fort.