Prise en charge des patients Covid-19 par les soignants

Nous vous prions de trouver la fiche de prise en charge, pour les soignants de ville, des patients atteints, ou suspectés de l’être, du Covid-19.

La fiche est à jour au 20 mars 2020.:

https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/covid-19_fiche_medecin_v16032020finalise.pdf

Prenez soin de vous et de vos proches.

 

INFORMATION COVID 19

Toute l’équipe du cabinet Avicenne Avocats reste mobilisée pour vous accompagner.

Le télétravail est mis en place.

Bien que les rendez-vous physiques soient suspendus, des rendez-vous téléphoniques ou par skype peuvent être organisés.

Nous vous remercions de privilégier les contacts par mail à l’adresse suivante : avicenne.avocats@bbox.fr

Prenez soin de vous et de vos proches.

Levothyrox : vers un nouveau scandale sanitaire ?

En France, plus de 3 millions de malades de la tyroïde prennent quotidiennement du levothyrox.

La nouvelle formule de ce médicament diffusée depuis quelques mois engendre des effets indésirables chez de nombreux patients (crampes, hyperthyroïdie, chute des cheveux, grande fatigue, insomnies, maux de tête…).

Alors que les premières plaintes pour mise en danger de la vie d’autrui et atteinte à l’intégrité de la personne ont été déposées et que les conclusions de l’enquête de pharmacovigilance sont attendues pour octobre, la ministre de la santé annonce que l’ancienne formule sera «accessible» dans deux semaines.

utérus

ESSURE : un nouveau scandale sanitaire?

La méthode de contraception définitive ESSURE fabriquée par le laboratoire BAYER est de plus en plus contestée.

De nombreuses plaintes ont vu le jour aux Etats-Unis où il a été resencé plus de 5000 déclarations d’effets indésirables.

La méthode ESSURE consiste en la pose de deux implants de quelques centimètres, type stents (ressorts), dans les trompes au lieu de la méthode classique, sous cœlioscopie, qui consiste à ligaturer les trompes.

Elle se pratique sans anesthésie et il n’y a pas besoin d’inciser. Le but est de créer une inflammation locale qui, au bout de quelques mois, va boucher les trompes, évitant ainsi la grossesse.

Les ressorts sont en nickel, titane et polytéréphtalate d’ethylène. 

Aux Etats-Unis, ont été resencés comme effets indésirables des hémorragies, allergies, douleurs diverses, épuisement chronique.

Dans son numéro de novembre le magazine Causette (n°72. www.causette.fr) consacre un article aux femmes qui tentées par cette méthode contraceptives, ont les pires difficultés à faire reconnaître les effets indésirables, à commencer auprès de leurs médecins qui ont tôt fait de leur dire que tout se passe dans leur tête et de les inviter à se faire traiter pour dépression.

Des chercheurs américains ont démontré que cette méthode n’étaient pas plus sure que la ligature des trompes : le risque de grossesses non désirées serait le même mais le pourcentage de femmes ayant développé des troubles serait plus important avec la méthode ESSURE (19, 7 %) qu’avec la méthode classique (13%).

Pour le magazine, l’engouement de la Sécurité sociale pour la méthode s’explique par son faible coût : ambulatoire, pas d’anesthésie, pas d’incision.

En attendant l’ANSM a lancé une étude pour évaluer la sécurité du médicament en 2016. Les résultat sont prévus pour début 2017.

 

notaire

Testament et handicap : la loi de 2015 relative à la modernisation et simplification du droit adapte le formalisme du testament

Jusqu’à la loi 2015-177 du 16 février 2015 relative à la modernisation et simplification du Droit, il était exigé pour une personne voulant tester devant un notaire qu’elle dicte à ce dernier ses volontés.

Le notaire devait ensuite donné lecture du texte au testateur (article 972 du Code civil dans son ancienne rédaction).

Ces exigences excluaient de fait la possibilité pour les personnes sourdes ou atteinte de mutité

close-up-18753_1280de pouvoir faire un testament devant notaire, c’est à dire un testament authentique.

La nouvelle loi a modifié ce formalisme.

L’acte de dicter impose de pouvoir parler. Le nouveau texte dispose que si le testateur peut écrire en français mais ne peut parler, le notaire écrit le texte d’après les notes rédigées devant lui par le testateur puis lui en donne lecture.

Le nouvel article 972 dispose que celui qui ne peut prendre connaissance du testament par la lecture du notaire peut le lire lui-même.

Enfin il est admis la dictée et la lecture par un interprète pour les personnes non francophones et cet interprète peut être en langue des signes.